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Une blonde à Manhattan, d’Adrien Gombeaud

Résumé de la quatrième de couverture :
New York, 1955. Marilyn Monroe quitte Hollywood pour échapper à l’emprise des studios et à son image de blonde écervelée. Elle se réinvente en fréquentant l’élite intellectuelle et les cours de l’Actors Studio. Pour témoigner de cette nouvelle Marilyn, un magazine populaire engage le photographe Ed Feingersh. Ensemble, Ed et Marilyn inventent un style de reportage qui emporte le lecteur dans l’intimité de la star. Créatif et téméraire, il la suit pas à pas dans les rues, le métro ou les bars de Manhattan. De son objectif jaillissent les images sensibles d’une femme sans fard, une passante presque ordinaire, heureuse, mélancolique, impériale et solitaire. Cinquante ans plus tard, ces clichés cachent encore une énigme : alors que l’actrice entrait dans la légende, le photographe disparaissait sans laisser de trace. Le temps d’une semaine, il avait su voir Marilyn comme personne avant lui.

Un livre différent de ceux traitant habituellement sur Marilyn Monroe, rien qu’un point commun, celui de cinq jours d’intimes photographies entre la belle sulfureuse et Ed Feingersh, photo-reporter casse-cou.
Deux tragiques destins façon suicide, solution unique à la dépression.

L’un voyait son monde s’écrouler devant la télévision devenue un terrible ennemi à la photographie, le rock évinçant le blues adoré, les amis allant leur chemin. Un homme au service du beau, de l’instant, du juste cliché.
Et l’une était condamnée à ne pas être vue autrement qu’en femme fatale, icône de désir dénuée de tout cerveau. Marilyn voulait une vie normale, mais de fausses couche en désillusions, le démon dépression l’a rongé de barbituriques.
Pour ces deux êtres, l’alcool a grandement aidé à la destruction, surtout pour Ed…

Le magazine Redbook voulait un petit photo reportage de Marilyn Monroe « comme vous ne l’avez jamais vue ». Ce fut fait. Mais où étaient passé ces photos ensuite ? Ce n’est qu’en 1987 (soit 32 ans après) qu’on les retrouva dans un hangar désaffecté, avec d’autres archives photos d’époques.
Parmi ces séances, la super photo d’une belle se parfumant au Chanel n°5…

Evidemment ces photos ont été utilisées sans royalties. C’est le propre des artistes maudits. Ed est mort dans une pauvreté affligeante et aujourd’hui ces photos là sont les plus belles jamais prises de la star internationale.

Ce livre dresse dont un portrait de ces deux personnalités, à travers quelques années, appuyé par des témoignages comme ceux de la cousine du photographe ou encore de ses très bons amis.
Une petite mine d’informations certes un peu répétitive par moment, possédant deux livrets de photos sur papier glacé. Dommage qu’il n’y en ai pas plus !

Je trouve que c’est un bel hommage à Marilyn Monroe, mais aussi une présentation d’un des meilleurs photographes, qui n’a pas été assez reconnu en son temps, car en 1950, la photographie n’était pas un art comme il l’est aujourd’hui !

De plus, il y a des pensées de Marilyn, on est comme « confident » de ces miettes de vie rassemblées là entre des guillemets. On se rend compte à quel point cet être était écrasé sous le poids de son personnage, et combien l’âme voulait être en paix mais était forcée de toujours se taire…

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